Louis-Marie PAYARD
Fiche lue au monument
Louis-Marie Payard est né à Charron le 10 février 1885, fils de Pierre Payard, maréchal à Charron, et de Anne Lécuyer son épouse.
En 1905, alors âgé de 20 ans, lors de son inscription sur le registre matricule de l’armée, il est dit domicilié, ainsi que ses parents qui ont déménagé, à Budelière, où il exerce la profession de cultivateur.
Il effectue son service militaire de 2 ans de 1906 à 1908 au 78ème Régiment d’Infanterie, mais la fiche matricule ne précise pas s’il a été affecté à Limoges ou à Guéret. Muni de son certificat de bonne conduite il retrouve la vie civile et se marie en octobre 1910 avec Germaine Norre, originaire de Chambon. Le mois suivant, en novembre1910, il déménage à nouveau, et avec son épouse vient s’installer à Sannat, au Tirondet d’en bas, où naîtra leur fille, Marcelle Payard, l’année suivante, le 13 octobre 1911.
En 1914, âgé de 29 ans, il est rappelé à l’activité militaire par le décret de mobilisation du 1er août, et dirigé sur le régiment d’infanterie de Montluçon le 3 août. L’armée avait bien veillé à ce qu’il n’oublie rien de ses apprentissages militaires en le rappelant 2 fois pour des périodes d’exercices de 2 à 3 semaines en 1911 et 1913. Ainsi formé, il est prêt pour le combat, et probablement directement envoyé au front. Le manque de précisions quant à son affectation et à ses campagnes ne nous permet pas de dire où il a combattu. Mais ce qui est certain c’est qu’en 1916 il se retrouve au cœur de la bataille la plus intense, la plus symbolique de toute la guerre, à Verdun. Et c’est là qu’il trouve la mort dans ce lieu universellement connu qu’est Douaumont, exactement à Fleury devant Douaumont, le 25 septembre, à 21 heures précise l’acte de décès. Il a été inhumé dans le cimetière de cette commune.
Il est mort pour la France
Et la France a reconnu son courage et sa vaillance en lui décernant la Croix de Guerre avec étoile, avec cette citation à l’ordre de la division :
« Soldat très courageux tombé glorieusement en assurant son service de guetteur, sous un bombardement des plus violents, donnant à tous le plus bel exemple de ténacité devant l’ennemi ».
Il laissait une veuve Germaine, âgée de 27 ans, et une orpheline, Marcelle âgée de 5 ans, reconnue Pupille de la nation en 1919. Marcelle épousera Raymond Bonneau en 1929. Leur fille Viviane épousera Georges Chanudet en 1951. De leur union naitront successivement au cours des années 50, Maurice, Robert, Josiane, et Bernadette. Toujours au Tirondet d’en bas où la famille s’est enracinée depuis plus d’un siècle, depuis que s’y installa Louis Marie Payard à qui nous venons de rendre hommage.
Fiche rédigée par Jean-Pierre Buisson.
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