Marcel Auguste BOURDIN
Fiche lue lors de la cérémonie
Nous ne savons qu’assez peu de choses concernant Marcel Auguste BOURDIN.
Il n’est pas né à Sannat, ni même en Creuse, mais à Paris. Il ne figure pas non plus sur le registre des décès de Sannat, mais sur celui de La Seine. Sa fiche matricule est aux Archives départementales de Paris et elle n’est pas accessible sur internet, contrairement à celles de la Creuse. La famille Bourdin ne figure pas sur le recensement effectué à Sannat avant la guerre en 1911, ni sur celui de 1901. Enfin on peut remarquer qu’il apparait en dernier sur la liste des morts gravée sur le monument au titre de 1915, hors ordre chronologique, contrairement à tous les autres. Comme si son nom avait été rajouté.
L’explication en est que cette famille sannatoise, comme quelques unes déjà avant guerre, et comme beaucoup d’autres après guerre, avait remplacé l’émigration saisonnière par l’émigration définitive, mais elle était sans doute restée sannatoise de cœur. Sa mère Marie Joséphine était originaire de la commune, c’était une fille Rouffet, cousine germaine de Lucien. Le père de Marcel Bourdin, Sylvain Bourdin, originaire de La Celle-Dunoise, était charpentier, et l’on sait que les charpentiers migraient naturellement avec les maçons.
Marcel Auguste est donc né à Paris, le 3 avril 1892, il avait 22 ans en 1914 et fut sans doute mobilisé dés le début de la guerre. Il était caporal et appartenait au 152ème Régiment d’infanterie. Il est
Mort pour la France
le 25 septembre 1915, à l’âge de 23 ans, à Auberives sur Suippe, en Champagne, dans la Marne.
Sa fiche de décès militaire, seul document que nous possédons, mentionne : « Genre de mort : disparu ». Cela signifie comme on l’a déjà dit que l’on n’a pas retrouvé son corps, déchiqueté par l’éclatement des obus ou enseveli sous les énormes volumes de terre qui pouvaient s’abattre sur les soldats. Combien ont ainsi été enterrés vivants !
Il avait épousé en 1913 à Paris une jeune Parisienne, Hélène Jeanne Léontine Dubourdonnée, couturière, décédée en 1975. Il ne semble pas qu’ils aient eu d’enfants.
Nous ne savons qu’assez peu de choses concernant Marcel Auguste BOURDIN.
Il n’est pas né à Sannat, ni même en Creuse, mais à Paris. Il ne figure pas non plus sur le registre des décès de Sannat, mais sur celui de La Seine. Sa fiche matricule est aux Archives départementales de Paris et elle n’est pas accessible sur internet, contrairement à celles de la Creuse. La famille Bourdin ne figure pas sur le recensement effectué à Sannat avant la guerre en 1911, ni sur celui de 1901. Enfin on peut remarquer qu’il apparait en dernier sur la liste des morts gravée sur le monument au titre de 1915, hors ordre chronologique, contrairement à tous les autres. Comme si son nom avait été rajouté.
L’explication en est que cette famille sannatoise, comme quelques unes déjà avant guerre, et comme beaucoup d’autres après guerre, avait remplacé l’émigration saisonnière par l’émigration définitive, mais elle était sans doute restée sannatoise de cœur. Sa mère Marie Joséphine était originaire de la commune, c’était une fille Rouffet, cousine germaine de Lucien. Le père de Marcel Bourdin, Sylvain Bourdin, originaire de La Celle-Dunoise, était charpentier, et l’on sait que les charpentiers migraient naturellement avec les maçons.
Marcel Auguste est donc né à Paris, le 3 avril 1892, il avait 22 ans en 1914 et fut sans doute mobilisé dés le début de la guerre. Il était caporal et appartenait au 152ème Régiment d’infanterie. Il est
Mort pour la France
le 25 septembre 1915, à l’âge de 23 ans, à Auberives sur Suippe, en Champagne, dans la Marne.
Sa fiche de décès militaire, seul document que nous possédons, mentionne : « Genre de mort : disparu ». Cela signifie comme on l’a déjà dit que l’on n’a pas retrouvé son corps, déchiqueté par l’éclatement des obus ou enseveli sous les énormes volumes de terre qui pouvaient s’abattre sur les soldats. Combien ont ainsi été enterrés vivants !
Il avait épousé en 1913 à Paris une jeune Parisienne, Hélène Jeanne Léontine Dubourdonnée, couturière, décédée en 1975. Il ne semble pas qu’ils aient eu d’enfants.
Fiche de décès militaire