Marien TARRIER
Fiche lue lors de la cérémonie
Né le 11 octobre 1872 à Saint-Priest, fils de Simon Tarrier, originaire du Chauchet, où il était cultivateur, et de Virginie Favard, originaire de Saint-Priest.
Marien, qui avait épousé Élisabeth Virginie Dumont en 1900, vivait avec sa belle famille à Saint-Pardoux. Il exerçait la profession de cultivateur.
Il fut appelé sous les drapeaux en 1893, mais il n’effectua qu’un an de service militaire. Il fut mis en congé en 1894 en qualité de soutien de famille. Son père Simon n’est pourtant mort que l’année suivante, en 1895 à l’âge de 46 ans. Peut-être était-il déjà gravement malade à ce moment là, et avait-on besoin de lui à la ferme ?
En 1914 lorsqu’éclate la guerre il a 42 ans. Appartenant à la réserve territoriale, il est mobilisé et incorporé au régiment d’infanterie de Guéret le 19 octobre 1914.
Il décédera peu de temps après, le 27 janvier 1915, à l’hospice mixte de Guéret, « d’une maladie contractée aux armées, fièvre scarlatine » mentionne sa fiche de décès. Est-il monté au front ? On l’ignore, mais il a cependant reçu la mention
Mort pour la France
L’extrait du registre de décès précise qu’il est entré à l’hôpital le 26 janvier et qu’il y est décédé le 27 janvier. La scarlatine, maladie relativement bénigne depuis l’apparition des antibiotiques, pouvait être encore mortelle il y a 100 ans.
Marien disparaissait à l’âge de 43 ans, laissant une épouse veuve, Élisabeth Virginie, et deux enfants orphelins, Marie Amélie âgée de 14 ans, et Robert Jean-Marie, âgé de 11 ans, qui seront déclarés « Pupille de la nation ».
Sur la plaque qui orne la sépulture familiale il est mentionné « A la mémoire de mon cher époux et de notre père regretté Tarrier Marien… », et non « ici repose », cela signifie probablement qu’il est inhumé dans la région où il est mort, et non à Sannat.
Cela vaut également pour les 7 autres plaques qui rendent hommage aux soldats morts en 1915, à l’exception de celle de Marien Bougerolle qui précise, elle, « ici repose ».
Né le 11 octobre 1872 à Saint-Priest, fils de Simon Tarrier, originaire du Chauchet, où il était cultivateur, et de Virginie Favard, originaire de Saint-Priest.
Marien, qui avait épousé Élisabeth Virginie Dumont en 1900, vivait avec sa belle famille à Saint-Pardoux. Il exerçait la profession de cultivateur.
Il fut appelé sous les drapeaux en 1893, mais il n’effectua qu’un an de service militaire. Il fut mis en congé en 1894 en qualité de soutien de famille. Son père Simon n’est pourtant mort que l’année suivante, en 1895 à l’âge de 46 ans. Peut-être était-il déjà gravement malade à ce moment là, et avait-on besoin de lui à la ferme ?
En 1914 lorsqu’éclate la guerre il a 42 ans. Appartenant à la réserve territoriale, il est mobilisé et incorporé au régiment d’infanterie de Guéret le 19 octobre 1914.
Il décédera peu de temps après, le 27 janvier 1915, à l’hospice mixte de Guéret, « d’une maladie contractée aux armées, fièvre scarlatine » mentionne sa fiche de décès. Est-il monté au front ? On l’ignore, mais il a cependant reçu la mention
Mort pour la France
L’extrait du registre de décès précise qu’il est entré à l’hôpital le 26 janvier et qu’il y est décédé le 27 janvier. La scarlatine, maladie relativement bénigne depuis l’apparition des antibiotiques, pouvait être encore mortelle il y a 100 ans.
Marien disparaissait à l’âge de 43 ans, laissant une épouse veuve, Élisabeth Virginie, et deux enfants orphelins, Marie Amélie âgée de 14 ans, et Robert Jean-Marie, âgé de 11 ans, qui seront déclarés « Pupille de la nation ».
Sur la plaque qui orne la sépulture familiale il est mentionné « A la mémoire de mon cher époux et de notre père regretté Tarrier Marien… », et non « ici repose », cela signifie probablement qu’il est inhumé dans la région où il est mort, et non à Sannat.
Cela vaut également pour les 7 autres plaques qui rendent hommage aux soldats morts en 1915, à l’exception de celle de Marien Bougerolle qui précise, elle, « ici repose ».
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Fiche de décès militaire
Registre - Archives Départementales de la Creuse
Plaque au cimetière de Sannat
Plaque au cimetière de Sannat